De l'intérêt des hypothèques dans la recherche...




L'intérêt à mes yeux d'une recherche généalogique, c'est de pouvoir écrire une presque complète biographie des protagonistes concernés. Les actes d'état-civil sont une chose, donnant un début et une fin à la chronologie de vie, mais pour établir une vraie trame, bien d'autres documents sont essentiels, comme les registres notariés, recensement, registres matricules, table de succession et absence, MPD, RG etc etc etc, correspondances familiales, et les complexes et souvent oubliées hypothèques. Dans le cas de Pierre, les correspondances familiales soulevaient de nombreuses interrogations quant à des problèmes financiers qui "le tourmentaient". Sans une exploration minutieuse des registres des hypothèques, la réponse n'aurait jamais été trouvée. Ainsi, voici donc ma petite tentative de biographie pour retracer la vie de cet homme...


Ses parents : 


Né dans une Savoie redevenue sarde depuis seulement 6 ans, Pierre est le seul garçon d'une fratrie de 9 enfants à avoir survécu, avec 4 sœurs ayant atteint l'âge adulte. Âgé de 11 ans quand sa mère (Thérèse Baudet) décède, il en a 21 à la mort de son père, Claude, dont les 3 dernières années furent pour le moins complexes à cause de ses dettes. 

Thérèse décède de maladie, et sentant sa fin proche, rédige un codicille trois jours avant son décès, le 27 septembre 1834 [1] auprès de Maître Mermier, notaire à Clarafond. Elle lègue à son époux "les revenus et usufruits de tous les biens qu'elle délaissera, même ceux des legs faits ci-après à ses filles pour en jouir sans compte rendre". On apprend que leur fille Jeanne a par le passé, apporté au foyer 800 livres neuves : Thérèse voudrait que la moitié lui soit remboursée sur les biens qu'elle laissera, en stipulant que ces 400 livres seront à prélever avant "ses droits de légitime ou de dot congrue dans le délaissé", et précise que les 400 autres livres neuves seront à prélever sur les avoirs de Claude mais seulement après le décès de celui-ci. 
Elle lègue également à sa fille Marie la somme de 100 livres "pour reconnaître ses soins et son bon service", avec la même condition concernant ses droits. On trouve pour Thérèse une ligne dans les Tables Alphabétiques des Successions de la période Sarde enregistrées à Seyssel [2] qui confirme ces dispositions testamentaires, tout en mentionnant en note dans la dernière case que "Il résulte d'un certificat du sindic de Vanzy que les revenus du salaire de Thérèse Baudet suffisent à peine pour nourrir ses enfants"... D'où vient donc l'argent qu'elle décide de leur léguer ? La famille était-elle dans une telle détresse financière ? La suite va malheureusement nous le confirmer.


Quelques années plus tard, cloué au lit pour cause de maladie qui devait durer depuis quelques temps, leur père, Claude, sent sa fin arriver et teste le 2 juillet 1844 [3], toujours auprès de maître Mermier :
  • il reconnaît devoir à sa fille Marie la somme de 1400 livres neuves, qu'il lui lègue par preciput. Il inclut dans cette somme celle de 560 livres qu'il a reconnu devoir à Jeanne, par acte du 18 avril 1837 chez le même notaire, que Jeanne a finalement cédé à sa sœur.
  • Il lègue alors à ses quatre filles la somme de 100 livres neuves.
  • Sa fille Jeanne reçoit également un "pot-à-feu" (aussi appelée marmite, ou gueuse), et une gerle de bois de sapin.
  • Péronne Vuillerme, qui s'est occupée longuement de lui pendant sa maladie, reçoit la récolte de pommes de terre cultivées sur la pièce de terre du Pré-Novel.
  • Pierre, son fils unique, est institué héritier universel, et chargé de régler les dettes et legs.

Claude décède onze jours plus tard, le 13 juillet 1844 [4], et sera inhumé à Vanzy comme ses aïeuls le lendemain, jour du 55ème anniversaire de la prise de la Bastille.

Malgré l'institution de Pierre comme héritier en charge de la succession, c'est Claude Bauquis, son cousin, qui continue à régler les dettes de son oncle comme déjà par le passé, puisque le 15 novembre 1846, il débourse 40 francs, représentant 4 ans d'intérêts sur le capital que Joseph Garçon avait prêté ; ainsi que 40 livres neuves pour Jeanne, en paiement de deux ans d'intérêts sur le capital de 400 livres du leg à elle fait par sa mère qui aurait dû être payé au décès de son père.

Claude Bauquis renouvelle encore ces paiements d'intérêts à deux voire trois reprises jusqu'en 1850 pour Joseph Garçon et 1856 pour sa cousine Jeanne. Puis finalement, il rembourse la somme de 200 francs le 7 juillet 1861 aux trois fils de Joseph Garçon. Les actes pour le moment ne disent pas si Jeanne a pu obtenir l'intégralité de la somme léguée par sa mère comme remboursement de son prêt à la famille.

Cependant, on découvre dans un acte d'hypothèque en date du 5 septembre 1861 [5], que Jeanne le 19 mars 1841, par-devant maître Crozet, notaire à Seyssel, avait cédé tous ses droits sur cette somme et tous les biens de Claude (hypothéqués pour sûreté de la somme le 23 août 1837 [6]), à sa sœur Marie. Celle-ci en demande donc le renouvellement pour sûreté des 560 francs qu'il lui doit, en plus des 675 francs représentant 24 ans d'intérêts... L'hypothèque porte sur sa pièce de champ dite "au pré-Novel" à Clarafond et représentée par les N°1256 à 1261 du Cadastre Sarde. Affaire à suivre...




Sa jeunesse :

Pierre ne semble pas être parti travailler à Lyon comme l'ont fait ses 4 sœurs (Marie, Jeanne, Françoise et Josephte). Il devait plus certainement aider son père à la gestion de l'exploitation. D'ailleurs en 1843, lors de sa conscription militaire sur la "Lista d'estrazione del Mandamento di Seyssel - Classe dell'anno 1823" [7], il est dit "placé en fin de liste" car "fils unique d'un veuf". Ce registre matricule nous indique également que Pierre était laboureur, et résidant Vanzy avec son père.
Trois jours après le décès de leur père, il passe un acte d'obligation pour sa sœur Marie, déclarant lui devoir 35 livres neuves, à 5% d'intérêts annuels. Est-ce un reste des dettes de leur père ?

On trouve dans la documentation familiale deux pièces datant de 1845 indiquant toutes deux que Pierre est devenu ouvrier tuilier et réside depuis un an de l'autre côté de la frontière, à Injoux, dans l'Ain, situé à 15 km environ de son village natal par la route de Saint-Germain-sur-Rhône :

  • Un certificat de bonne conduite daté du 4 février 1845 de la part de Jacques Chrétien, Maître tuilier d'Injoux qui précise que Pierre, ouvrier tuilier, s'est toujours bien comporté durant le temps de son activité chez lui pendant la dernière année.
  • Un certificat de demande de passeport en date de la veille, 3 février 1845, précisant qu'il est domicilié à Vanzy, mais réside depuis un an au village d'Injoux, en France.

Cette demande de passeport reprend son inscription militaire, et nous livre en sus une description physique précise : mesurant 41 onces 1/2 (mesure de poids, utilisée ici pour la taille ??), il a les cheveux châtains foncés. Il a les yeux gris-roux, les sourcils noirs, le visage ovale, le front relevé, le menton rond, le nez gros, la bouche moyenne, la barbe naissante, et le teint coloré (par les travaux des champs au grand air ?). On apprend via ce passeport qu'en 1845 Pierre est lettré et capable de signer de son nom complet, malgré une légère erreur orthographique, qui ne se répétera pour autant pas dans les actes liés à sa vie civile et religieuse.



Dans ce même mois de février 1845 [8], en date du 22, il est trouvable dans les documents familiaux, une expédition d'acte passé "à l'étranger", dans les locaux du consulat général de Sardaigne à Lyon par-devant le chancelier : acte dans lequel Pierre cède à sa sœur Marie l'intégralité de tous les biens meubles et immeubles qui lui échoient dans la succession de leur mère, moyennant la somme de 600 francs.

Alors qu'il travaille et vit à la Tuilière, hameau d'Injoux, il rencontre Jeanne Ginod, de cinq ans sa cadette, issue comme lui d'une grande fratrie de dix enfants. Celle-ci est par contre illettrée et aura recours fréquemment à son époux ou sa fille Françoise pour lui servir de scribe.

Jeanne se marie très jeune et sans contrat avec Pierre Delétraz, le 19 février 1846 [9], jour anniversaire de ses 19 ans [10], alors qu'elle est déjà enceinte de 6 mois et accouche trois mois plus tard, le 12 mai 1846, de leur première fille, Françoise, qui de fait est légitime malgré sa conception hors mariage... Le couple va avoir quatre enfants en onze ans [11] : deux filles (Françoise et Rose-Célina) et deux garçons (Auguste et Désiré), tous nés à Injoux, et qui vont tous vivre, avec des parcours de vie parfois tragiques et complexes.


Les mouvements géographiques :

le 30 octobre 1852, soit dix mois après la naissance de son 3ème enfant, nous trouvons dans les documents familiaux un second certificat de bonne conduite, délivré par Alexis Seigne-Martin, maître tuilier de Saint-Germain-de-Joux, village situé à 17 km d'Injoux où résidait Pierre et sa famille. La durée de son office sous la houlette de ce maître n'est pas indiquée, mais on y apprend une dénomination plus précise de la fonction de Pierre, qui y était indiqué comme "ouvrier mouleur de tuiles en tout genre". Il semble peu probable que la famille ait quitté Injoux pendant le temps qu'à duré cet emploi. Pierre a dû certainement partir seul pour Saint-Germain-de-Joux, pendant plusieurs semaines ou mois. À moins qu'à l'époque, 3h de marche matin et soir pour aller travailler, ou 17 km à cheval n'ait pas été quelque chose de réellement contraignant.

Après avoir quitté cet emploi, il est à supposer que Pierre a pu se faire embaucher directement dans les tuilières de son lieu de vie, puisque nous trouvons dans le même dossier, un troisième certificat de bonne conduite, daté du 10 avril 1854 soit 18 mois plus tard, rédigé de la main d'un maître tuilier d'Injoux, qui indique qu'il "n'a qu'à le louer de son travail et sa moralité". Pierre était donc un homme sérieux et travailleur !

Tenter de retracer le parcours de la famille avant leur retour à Vanzy lève encore quelques interrogations : En 1854, le registre des transports de la mappe Sarde de Clarafond nous indique que Pierre vend un quart de chacune des parcelles 1257 à 1261 héritées de son père (et hypothéquées depuis 1837 par ledit père au profit de ses filles Jeanne et Marie), à son cousin Jean Has. Mais l'acte notarié relatif à cette vente (ou ce partage ?) entre Pierre et Jean Has n'a pas encore été trouvé, ne permettant pas de savoir où se trouvait Pierre cette année-là. Cependant, en 1857, son dernier fils voit le jour à Injoux où il est dit domicilié.

En 1860, dans une quittance manuscrite de solde de tout compte non-insinuée, conservée là également dans les documents familiaux, Pierre est dit "de Corbonod", village situé à 13 km au sud d'Injoux. Avait-il trouvé un emploi là-bas ? Sa femme et ses enfants l'y ont-ils suivis ou sont-ils restés à Injoux, voire déjà repartis pour Vanzy dans la maison familiale ?

Les recensements de population ne sont malheureusement pas en ligne pour Injoux et Vanzy avant 1896. Restaient les recensement de Corbonod, qui eux, par chance sont disponibles dès 1841. Et effectivement, en 1861 [12] au chef-lieu même de Corbonod, nous retrouvons Pierre, présenté comme cultivateur, Jeanne son épouse, les trois enfants Auguste, Rose et Désiré âgés de 13, 10 et 5 ans, et au sein du même foyer, deux domestiques, Jules Laracine et Jean Léger, âgés respectivement de 30 et 18 ans. En 1866, ils y sont toujours, Pierre est cette fois dit "journalier" et ils n'ont plus de domestique. Le recensement de 1872 ne les mentionne plus, ce qui corrobore l'information apportée par la fiche matricule [13] de son fils Auguste, qui est dit résidant à Vanzy avec ses père et mère en 1868.

Entre temps, le 17 août 1863, Joseph Christolhomme, époux lettré de la sœur cadette de Pierre, Françoise, lui passe quittance de la somme de 150 francs, pour le règlement de la succession de Claude et Thérèse. Le même jour, Vincent Poyard, époux de Josephte, fait de même pour la même somme. Et en 1864, Pierre se défait encore d'une pièce de terre, cette fois sise à Vanzy, en vendant à Christophe Borcier, la parcelle N°1611 achetée par son père en 1807.


Les soucis financiers :

Après leur retour à Vanzy, Pierre semble reprendre la ferme de son père et vivre de l'exploitation agricole des propriétés Vanziennes de la famille. La vigne périclite suite aux ravages du phylloxera, mais les champs et bestiaux donnent toujours quelques peu malgré les aléas météorologiques. On apprend, toujours via la documentation familiale, que par acte du 1er septembre 1875, Pierre passe contrat pour la location d'une cave sise à Vanzy, auprès des frères Pierre et Marie Gojon, pour un an, moyennant 10 francs qu'il ne paiera qu'en décembre 1876, soit quatre mois après le terme du contrat. Qu'avait-il besoin de stocker pour ressentir la nécessité de louer cette cave malgré les dépendances attenantes à la maison ? Et avait-il lui aussi des difficultés financières ?

Les échanges de courrier avec ses enfants Françoise et Auguste au cours de l'année 1880 semblent confirmer à demi-mots cette supposition : en mars 1880, sa fille Françoise lui écrit de ne point se "tourmenter pour ce qu'[il] doit, ils ne peuvent pas [le] mettre à la porte comme ça". Elle rajoute de plus qu'il aurait certainement moins de soucis s'il avait toujours été aussi économe que maintenant : Rosalie, sa belle-sœur, lui ayant rapporté en revenant de voyage à Vanzy, "qu'elle ne [l]'a jamais vu aller au cabaret ni faire aucune dispute" de tout son séjour. Sa mère lui aurait également rapporté que Pierre n'était plus allé au cabaret depuis plus de deux ans. Pierre a-t-il eu une inclinaison coupable pour la bouteille dont il a raisonnablement réussi à se tirer, peut-être faute de moyens ?

Les affaires financières sont de nouveau évoquées dans un courrier d'Auguste en septembre de la même année, où ce dernier invite son père à venir à Lyon pour la Toussaint, afin qu'ils travaillent à régler leurs "affaires qui [les] tourmentent depuis longtemps" avec un certain Jean, et requiert de son père qu'il se renseigne sur "la manière qui nous en coûtera le moins". Une exploration approfondie des registres de notaires pour la période nous apprendrait peut-être de quoi il retourne et ce qui tourmente à ce point Pierre et son fils.
Toujours est-il que le 20 novembre, Pierre est à Lyon, et écrit à sa femme, restée en Savoie, pour lui signifier de ne pas s'inquiéter, que sa jambe va mieux grâce à une pommade que "Guste" lui a trouvé. Il a amené tous ses papiers, et ils vont donc pouvoir enfin régler cette affaire...

En la fin de cette même année 1880, le dix décembre, on trouve une nouvelle hypothèque, initialement passée à Lyon et transcrite à Saint-Julien, relative à une vente de Pierre pour son fils Auguste [14], d'une parcelle de champ à Vanzy, et une autre au Pré-Novel à Clarafond pour un montant de 1300 francs... Auguste en règle 400 directement à son père, et "quant aux neuf cents francs de surplus, Mr Delétraz (Pierre) délègue expressément pour être payés en son acquit par l'acquéreur à Mr Pommier ci-après intervenant créancier hypothécaire".
C'est donc Jean Baptiste Pommier, neveu de Pierre car fils de sa sœur Marie, qui se fait récipiendaire de la somme de 900 francs, comptant pour solde définitif des 1500 francs encore dus jusqu'à ce jour à sa mère, décédée le 1er février 1880 à Caluire. 

Ainsi, était-ce lui, le Jean, responsable de l'affaire qui les tourmentait tant toute cette année-là ? L'affaire était-elle le règlement définitif de cette succession qui courrait depuis 1834 (décès de Claude) et fut précipitée par la succession enchâssée de Marie suite à son décès ? Pierre en tant qu'héritier universel désigné pour régler les legs et dettes de son père semble s'être retrouvé, faute de moyens, piégé dans ces histoires d'argent, débiteur pour son père envers sa sœur, et la solution trouvée fut a priori de négocier la somme à la baisse, et de la faire régler par Auguste au moyen d'un habile montage foncier...

Sans la recherche dans les hypothèques, toute cette affaire de succession familiale, serait complètement passée inaperçue.

La fin de Pierre :

Lors de l'année 1883, Pierre semble tomber gravement malade. On retrouve dans les documents familiaux des ordonnances de pharmacies de Lyon et de Seyssel, avec notamment prescription de digitale, ce qui laisserait penser à des problèmes cardiaques. Pierre pensa peut-être que sa fin était proche car il teste le 10 mai 1883 [15] auprès de maître Mottaz, dans sa chambre orientée "Est" et située au rez-de-chaussée de la maison dont il est propriétaire, selon ces dispositions :
  • Il reconnaît devoir à son fils Auguste la somme de 400 francs que celui-ci lui aurait prêté par morceaux en diverses occasion
  • De même il doit 100 francs à Françoise, sa fille, cuisinière à Lyon, et il entend qu'à compter de son décès, ces sommes leur soit remboursées, moyennant 5% d'intérêts annuels.
  • Et enfin il lègue à son épouse Jeanne, l'usufruit de la moitié de tous les biens qui composeront sa succession au jour de son décès.

Pour autant son heure n'avait pas encore sonnée puisqu'il survécut à cette affection, moyennant des soins suffisamment longs et coûteux pour qu'il passe devant le même notaire le 7 juillet 1883 [16] afin de reconnaître officiellement devoir à son fils Auguste, la somme de 450 francs par lui avancée pour paiement des frais liés à sa maladie. Pour garantir la sûreté de la somme, il hypothèque l'intégralité de ses biens à Vanzy, Eloise et Clarafond, consistant en maisons, champs, vignes et bois, au profit d'Auguste. Et nous retrouvons au bureau des hypothèques de Saint-Julien l'inscription en date du 23 juillet 1883 [17].

Toujours présent avec son épouse à Vanzy sur les recensements de 1886 [18], il décédera finalement trois ans plus tard, le 23 avril 1889 [19], à l'âge de 65 ans. Grâce à sa ligne dans la table de Successions et Absences [20], j'ai pu accéder à sa fiche de Mutation par Décès [21] (ainsi que sa case au Répertoire Général [22]), et réussit à retrouver la trace de sa fille Rose Célina, qui disparaissait corps et biens de tous les documents possibles après les derniers recensements de Corbonod. Ce sont ces mêmes documents qui ont permis de découvrir le testament de Pierre.




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Sources en plus de la documentation familiale :

[1] AD74 - Minutier des Notaire de Haute-Savoie - Maître Claude-Louis Mermier - 2 E 19152 - 1834 - folio 239
[2] AD74 - Tables Alphabétiques des Successions - Bureau de Seyssel - 8 FS 3 496
[3] Document tenu de source familiale - trouvable dans les registres de l'insinuation de Seyssel, Volume 3, Folio 187, N° d'ordre 542
[4] AD74 - Vanzy - E dépôt 291/1 E 13 - 1842-1851 - image 56
[5] AD74 - Hypothèques de Saint-Julien - 1861 - Registre des Formalités - Volume 262 - Article 439
[6] AD74 - Hypothèques de Saint-Julien - 1837 - Volume 94 - Article 71
[7] AD74 - Affaires Militaires Sardes - 9 FS 123 - image 177
[8] Il est indiqué sur l'acte qu'il a été insinué au bureau de Saint-Julien, Volume 10, N°383, folio 323 => il faudra aller le chercher pour comprendre la raison de cette cession.
[9] AD Ain - Injoux-Génissiat - Lot 45211 - 1846-1850 - image 1
[10] AD Ain - Injoux-Génissiat - Lot 45187 - 1823-1830 - image 8
[11] AD Ain - Injoux-Génissiat - Lot 45212 - 1846-1850 - images 2, 25 ; Lot 45215 - 1851-1855 - image 7 ; Lot 45222 - 1856-1860 - image 10
[12] AD Ain - Corbonod - L1837 - 1861 - image 22 ; L1838 - 1866 - image 3
[13] AD74 - Registres Matricules - Arrondissement de Saint-Julien - Liste des Tirages au Sort de 1868 - 1 R 390
[14] AD 74 - hypothèques - 4 Q 6963 - Volume 179 - Article 19
[15] AD74 - Registres Notariés - 2 E 10551 - 1883
[16] AD74 - Registres Notariés - 2 E 10551 - 1883
[17] AD74 - hypothèques - 4 Q 6574 - Volume 374 - N° d'article 64
[18] Recensements Vanzy - 6 M 396 - 1886
[19] AD74 - Vanzy - 4 E 4106 - image 381
[20] AD74 - Tables des Successions et Absences - 3 Q 5637 - 13/08/1889
[21] AD74 - Mutations Par Décès - 3 Q 5809
[22] AD74 - Répertoire Général - Volume 15 - case 438

Photo d'en-tête : demande de passeport de Pierre, tenue de source familiale.
Chronologie : réalisée avec le site frisechronos.fr





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